La porcelaine est une céramique à pâte dure obtenue à partir d’un mélange à base de kaolin qui lui confère la particularité d’être blanche et translucide après la cuisson. Ce type de céramique fut mis au point en Chine vers l’an 800. Le mot vient de l’italien ‘porcellana’, nom donné à un coquillage blanc laiteux dont l’aspect ressemble à celui de la porcelaine. Ce coquillage étant ainsi nommé parce que sa forme évoquait celle la vulve d’une truie (« porcella », petite truie en latin). Le mot chinois est ‘Petuntse‘, ce qui signifie « pâte dure ». On raconte qu’un prussien nommé Johann Schnorr découvrit au début du XVIII^e du kaolin collé aux sabots de son cheval. C’est à Meissen, en Saxe, que furent produites en 1710 les premières porcelaines européennes.

 

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Un poncif est une feuille de papier percée de petits trous qui permet de reporter plusieurs fois un motif.

En matière de carreaux de faïence peints à la main, une étape de travail préparatoire consiste à reporter les contours du motif à peindre sur une feuille de papier, en général du papier calque. Une fois reporté, le contour est percé de petits trous à travers lesquels se déposera le charbon de bois (« ponce ») dont on va frotter la feuille. Cette feuille, ou « poncif », étant appliquée sur la surface à décorer recouverte de glaçure. En enlevant la feuille, on découvre les lignes formées de petits points qui suivent le tracé du dessin et qui vont servir de guide au peintre.

 

Pour en savoir plus sur les techniques de décoration

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Un azulejo pombalin (« azulejo pombalino » en portugais) est un type d’azulejo avec un motif géométrique assez simple, avec en général alternance d’un carreau à motif radial et d’un autre à motif en X.

Les azulejos pombalins doivent leur nom au marquis de Pombal (1699-1782) ministre du roi Joseph I^er. Le marquis de Pombal supervisa la reconstruction de Lisbonne après le terrible tremblement de terre de 1755. La reconstruction de la capitale imposa de produire rapidement de grandes quantités d’azulejos destinés en particulier aux façades des immeubles ou à des lambris intérieurs. Pour se protéger de l’incendie, on privilégia les carreaux de faïence au détriment des tapisseries ou des boiseries.

 

 

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Le mot planelle est, en Suisse romande, synonyme de « carreau de céramique » pour un revêtement de sol.

 

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Cipriano Piccolpasso (1523-1579) est un célèbre potier italien natif de Castel Durante, dans le duché d’Urbino, en Ombrie. Il publia en 1557 le premier traité sur la fabrication des majoliques : « Les Trois livres de l’Art du Potier ». L’ouvrage est illustré de nombreux dessins de sa main qui décrivent le processus de fabrication des céramiques émaillées (voir ci-dessous). Il est le contemporain de Bernard Palissy et de Masséot Abaquesne.

 

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On parle de décor de petit feu lorsque le décor est appliqué sur une glaçure ayant déjà subi une cuisson. La cuisson du décor se fait à une température inférieure à celle nécessaire à la vitrification de l’émail c’est-à-dire environ 1.000° C. (« grand feu » ). Le décor de petit feu est en surface ce qui le rend plus fragile.

 

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Une pernette est une pièce en argile réfractaire que l’on place à l’enfournement entre les pièces émaillées pour éviter qu’elles ne se collent entre elles à la cuisson. Quand elles ont 3 branches en étoile, leur forme évoque la patte d’un coq.

 

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Bernard Palissy (1510-1589) est un homme aux multiples talents : potier, chimiste, naturaliste, sculpteur et écrivain. Il est célèbre pour avoir perfectionné la technique des émaux de couleur. Il a décrit lui-même ses expériences acharnées, et raconté que ruiné, il a dû brûler ses derniers meubles pour alimenter son four. Il est surtout connu en céramique pour sa grande production de faïences avec des décors en relief de plantes, de fruits et petits animaux appelées « rustiques figulines ». Recevant le titre d’ « Inventeur des rustiques figulines du Roy et de Monseigneur le Connétable de Montmorency », Bernard Palissy est chargé de la décoration d’une grotte « rustique » dans le jardin du château d’Ecouen. Cette protection lui permet d’échapper, en tant que huguenot, aux persécutions et condamnations catholiques. Un peu plus tard, c’est la Reine Catherine de Médicis qui lui commanda une grotte au Jardin des Tuileries. Toutefois, il ne pourra échapper à l’emprisonnement et mourra à la Bastille en 1589.

 

 

 

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Les oxydes colorants sont des oxydes métalliques naturels qui servent de pigments pour la céramique et le verre.

Les principaux pigments sont :

– le fer : donne des bruns et ocres en cuisson oxydante, et des vert céladon et gris en réduction ;

– le cuivre : donne des verts, souvent métallisés, en oxydation, et du rouge en réduction ;

– le cobalt : donne des bleus. C’est la couleur la plus utilisée pour la décoration des carreaux de Delft ou des azulejos du Portugal ;

– le chrome : donne des verts, des bruns ;

– le manganèse : donne des bruns violacés. C’est également une couleur très courante de décoration des carreaux hollandais, parfois combinée avec du bleu ;

– l’antimoine : donne du jaune.

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Une cuisson en oxydation est une combustion parfaite, avec un surplus d’oxygène qui permet aux métaux contenus dans l’argile et la glaçure de conserver la couleur de leurs oxydes.

 

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